FESTIVAL VIE de Modena

ITALIA

http://www.viefestivalmodena.com/

24 y 25 de mayo de 2013


PARIS 2013

THÉÂTRE DU SOLEIL

http://www.theatre-du-soleil.fr/

26 de febrero al 10 de marzo // 26 février au 10 mars

ELENCO // DISTRIBUTION

Maday MÉNDEZ ............. Inés Serrano
Josefina PIERES ........... Estelle Rigault
Nicolas Sotnikoff ........ Joseph Garcin
Daniel CABOT ................ Camarero


FICHA TECNICA // FICHE TECHNIQUE

Director: Serge NICOLAÏ (Theatre du Soleil)

Asistente de direccion: Olivia CORSINI (Theatre du Soleil)
Asistente de escenario: Maria Gracia GARAT
Produccion ejecutiva: Fabio PETRUCCI y Victoire BERGER-PERRIN
Musica: Jean-Jacques LEMÊTRE (Theatre du Soleil)
Diseño de luces: Fernanda BALCELLS



viernes, 8 de marzo de 2013

Article de l'Express : blog "Chica de Paris"


A puerta cerrada : l’enfer n’est pas celui qu’on croit
LE 8 MARS 2013 14H18 | PAR
EMILIE CAILLEAU
Quel est le pire enfer : le lieu où on subit des tortures physiques ou celui où on supporte son malheur et le jugement des autres ? Sartre a tranché : « L’enfer, c’est les autres ». Serge Nicolaï 
Des bourreaux ordinaires
Une pièce d’un gris morne. Une chaise aussi triste que le décor. Et un homme qui ne sait pas ce qu’il fait ici. Il est bientôt rejoint par deux femmes, qui ont elles aussi droit à leur chaise. Pourquoi sont-ils enfermés ensemble ? Quel est leur point commun à tous les trois ? Garcin, journaliste d’apparence douce, Inés, employée de la Poste d’une méchanceté mordante et Estelle, bourgeoise narcissique et croqueuse d’hommes. Après les présentations vient le temps de la cohabitation. Une cohabitation infernale…
C’est donc ça l’Enfer, ce monde d’où personne ne revient jamais? Pas de flamme ni de bourreau maléfique, mais des hommes. Chacun a emporté dans sa mort le boulet des fautes commises sur Terre. Et la culpabilité est écrasée par le poids du regard de l’autre à en devenir étouffante.
Le bourreau c’est chacun de nous pour les deux autres
La vision de l’enfer selon Sartre a quelque chose de glaçant et de dérangeant, parce qu’elle a gardé tout son sens dans la société actuelle.  Le regard inquisiteur des autres, nous le subissons tous les jours, constate Serge Nicolaï, metteur en scène de la pièce et acteur au Théâtre du Soleil à la Cartoucherie. « Nous vivons aujourd’hui dans une société où le regard de l’autre sur notre propre vie prend un sens paroxiste. La télévision, son flux d’images et d’actualités et ce que cela nous renvoie du monde et des autres, pour moi aujourd’hui, c’est le prisme de l’enfer ».
Un huis clos où les acteurs se mettent à nu
Présenter un texte de Sartre par des acteurs argentins, cela s’est imposé comme une évidence à Serge Nicolaï : « Lorsque Timbre 4, compagnie de théâtre indépendante argentine, m’a proposé de monter un spectacle dans son lieu de résidence à Buenos Aires, j’ai tout de suite pensé à Huis Clos. [...] Sans doute ai-je senti que ces acteurs argentins avaient un rapport au jeu d’une telle liberté, un rapport à leur pratique d’une grande curiosité …] que ce texte offrait un support idéal, qui engageait immédiatement leurs états, leur corps et donc leurs plaisirs d’acteurs ». Et son instinct avait raison. Les quatre acteurs jouent sans filet. Ils habitent tellement leurs personnages qu’on partage avec eux leurs angoisses et leurs tourments.

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